Je n’ai jamais aimé Vince et pourtant ce dimanche gris d’avril, alors qu’il sort des vestiaires pour se rendre sur le ring installé pour l’occasion au centre du vieux gymnase, je suis pour lui. Chauvinisme de village ? Peut être. Parce que je sais qu’encore une fois le décor n’est pas au rendez vous de l’ambition des hommes comme toujours dans cette ville de merde ? Aussi.
Le gymnase est une vieille bâtisse datant des années cinquante. Une grande partie de la jeunesse des alentours -en tout cas, celle inscrite dans le public- a cavalé durant ses années lycées dans ces lieux qui tiennent presque autant de la grange que de l’architecture est-européenne fin XX. Bref, spartiate. Des murs de parpaings aux toits de tôles sales Continuer la lecture « « Vince » »